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Accueil & réussite étudiants - Evolution des effectifs à P8

Evolution des effectifs à Paris 8 et taux de réussite

Avertissement :

Cette note est rédigée sous ma seule responsabilité. Elle fait suite à plusieurs réunions du groupe de travail en vue des Etats Généraux concernant la réussite des étudiants .Elle n’a pas d’autre ambition que d’être un document de travail.Cette note ne vise aucunement à clore le débat mais bien au contraire à l’initier plus largement. Elle est nécessairement incomplète. Un travail plus fin par diplôme serait nécessaire mais compte tenu du nombre de diplômes (environ 250), cela n’est pas à la portée de cette note.Par ailleurs, si nous pouvons dégager des profils des étudiants de Paris 8, une démarche d’enquête qualitative est nécessaire pour mieux comprendre les conditions d’étude des étudiants. Enfin, j’en profite pour remercier le travail de l’OVE qui, au vu des moyens à sa disposition, est de qualité. Cela mériterait, dans le cadre de la préparation budgétaire, d’envisager les moyens d’un développement plus conséquent pour améliorer la rapidité et la qualité des infos, des traitements de données, préalables à tout travail d’analyse. Je remercie aussi le service informatique des dernières informations et indications communiquées, sachant par ailleurs que les données sur lesquelles travaille l’OVE sont celles émanant de ce service. J’espère que leur vigilance m’aura permis d’éviter d’écrire quelque énormité en terme de données (pour le reste…)

1)Tendance générale dans les universités françaises (source : note d’information 06.24 et 06-25)

1.1Enseignement supérieur :
« A la rentrée 2005, les six principales filières de l’enseignement supérieur comptent 1.923.700 inscriptions, soit 0,2% de moins que l’année précédente. Cependant, le nombre de nouveaux inscrits en première année d’université augmente de 1,1%. » (note 06-25) C’est une relative stabilité depuis deux ans.

1.2 Universités
Avec 1.426.500 étudiants le nombre se stabilise pour la deuxième année consécutive après une hausse de 2 ,4% en 2003-2004. Le L regroupe 63,4 % de l’ensemble, le M 31,8% et le D 4,8%. S’il y a une hausse des nouveaux entrants, il faut observer une baisse de 1,5 % des inscrits en cycle master. Ce résultat est plus marqué en économie et Aes (-3,6%), Lettres et Sciences humaines (-3,1%) et Droit (-2,1%) (alors qu’il y a une hausse pour le premier cycle en Droit et en Eco/AES). En revanche, le M2 professionnel augmente de façon importante (+17,3%) mais aussi dans les M2 recherche (+7,2%) Idem pour les doctorants mais plus faiblement (+1,7%), sauf pour Droit qui baisse (-5,7%). En ce qui concerne les nouveaux bacheliers, il faut remarquer que moins d’1 sur 2 poursuit des études à l'université en sortant du lycée. L'université n’est donc en rien un passage mécanique pour les bacheliers ! 73% des nouveaux entrants en première année universitaire (2004-2005) sont desbacs généraux, 17,3% des bacs techno, 3,1% des bacs pro.et 6,7% ont une dispense. Situation contrastée selon les disciplines. En AES, un entrant sur deux seulement est titulaire d’un bac général, 33% un bac techno et 11,5% un bac pro.
Près d’un quart quittent l’université un an après leur inscription. Ces chiffres atteignent 35,9% en AES et 34,5% en Lettres-Science du langage.

Le nombre d’étudiants inscrits en Lettres-Langues-Sciences humaines baisse de2%. Sans que cela soit une baisse des nouveaux entrants (+0 ,9%) (c’est donc la poursuite d’étude qui est en cause). La stabilité des effectifs universitaires est quasi générale dans toutes les académies à l’exception de celle de Créteil (-5,2%). Parmi les trois pôles, PVIII baisse de 11,4%, P XII de 4,3% et PXIII 2%.. PVIII est la baisse la plus forte de toutes les universités, la deuxième étant Rennes II avec -6,5%. L’écart est donc très conséquent. Les filles sont plus nombreuses (56,6%) pouvant atteindre 71% pour les lettres, sciences du langage et sciences humaines. Les étudiants étrangers augmentent de 6,3%. Ils représentent 29,5% des doctorants ; 14,7% des masters et seulement 8% du L.
2)A Paris 8
2.1 évolution globale

avertissement : il peut encore y avoir quelques imprécisions dans les données qui suivent mais qui sont à la marge, dans la mesure où j’ai utilisé des documents de sources diverses et donc parfois ne correspondant pas rigoureusement aux mêmes dates.

Sur la période 1992 – 2006 (attention, 2006 = année 2005-2006, même remarque pour les autres années) :

* le nombre d’inscrits est de 24418 étudiants au 02/06/2006, contre 27043 étudiants au 09/06/2005 soit une baisse de -9,7% (les chiffres du ministère - établis à partir des remontées SISE basées sur les inscriptions arrêtées au 15 janvier - donnent une baisse de 11,4%. La tendance fondamentale reste la même)

* Le nombre d’inscrits 2006 rejoint le nombre de 1992 à 300 près. Mais la période n’est pas homogène. Cependant, l’importance de la baisse récente est « historique » : Hausse de 1992 à 1994,baisse de 1994 à 1998, hausse jusqu’en 2001 qui permet de revenir aux effectifs de 1998, stabilité jusqu’en 2004 puis baisse en 2005/2004 (-2,24%) et chute en 2006/2005.

castaing1.jpg

2006-2007

Pour ce qui est de l’année qui vient de commencer :
Beaucoup de précautions à prendre.
D’après une comparaison entre l’effectif constaté à la fin de l’année universitaire 2005-2006 (en juin 2006 donc) et fin novembre 2006 pour l’année en cours, les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.. L’écart – la baisse – constatée sera nettement amoindrie dans la réalité, dans la mesure où les effectifs de l’IED sont pris en compte plus tardivement ( il y a une réserve de 1000 à 1500 probable, les doctorants notamment n’ont pas terminé leurs inscriptions, et il y a des retardataires - quelques centaines). A la louche – toujours grossière comme son nom l’indique – la baisse pourrait être ramenée à un millier ou 1500. Cela représenterait toutefois une baisse de 4 à 6%, ce qui reste élevé.

castaing2.jpg

Cette estimation est corroborée par la comparaison date à date (fin nov 2005 par rapport à fin novembre 2006) qui fait bien apparaître, hors IED, un écart de 1300 inscriptions.

castaing3.jpg

Il faut maintenant rentrer plus dans le détail, ce travail est en cours de réalisation.Il est assez difficile à interpréter. Par exemple, comment comparer Art qui voit ses effectifs de M2 devenir identiques à ceux de M1 (sur la base d’une chute en M1 et d’une hausse en M2) et Pae (Droit + Sc Po) qui a 122 étudiants inscrits en M2 pour plus d’un millier d’étudiants en M1. Dans les deux cas, le L progresse aux environs de 1%,mais avec des tendances inverses : baisse du L1 et hausse du L2 et L3 dans un cas, hausse du L1 et baisse du L2 et L3 dans l’autre). Ce travail doit cependant être fait si l’on souhaite établir un diagnostic digne de ce nom.2.2 les étudiants étrangers ont d’abord permis d’enrayer la baisse globale, mais ce n’est plus le cas En réalité, les choses sont différenciées si l’on distingue les étudiants de nationalité française et ceux de nationalité étrangère. Pour les étudiants français, on observe un pic d’inscrits en 2000 (20661) et une baisse constante depuis de 2 à 3%, jusqu’en 2005 (–2787 sur la période). De 2005 à 2006, la chute est de -1815 étudiants. Autrement dit, nous avons affaire à une baisse que l’on peut qualifier de structurelle puisque sur 6 ans.

Pour les étudiants étrangers, le cycle est un peu différent : Une baisse assez forte de 1993 à 1997 (-1168 pour un total initial de 7243), puis une hausse continue depuis 1998 jusqu’en 2004 (+3376). La baisse s’amorce en 2004 pour atteindre une proportion de baisse comparable aux étudiants française de 2005 à 2006 ( -10,66% contre -10,15 pour les étudiants français). Autrement dit, il semble possible de considérer que les étudiants étrangers sont en train de se caler sur la même tendance à la baisse que les étudiants français. Ce décalage dans le temps a produit comme effet une large représentation des étudiants étrangers qui atteignent aujourd’hui plus de 34 % des effectifs (environ 25% en L,44% en M et 57% en D) [Rappel des chiffres nationaux : Ils représentent seulement 8%
du L, 14 ,7% des masters et 29,5% des doctorants]

2.3 Ces tendances se retrouvent, à des degrés différents, dans tous les cycles. Au préalable, il faut remarquer une baisse significative de la part des L / total général (de 67,5 % à 59,4 % pour la période 1992/2006)), qui se reporte mécaniquement sur les deux autres cycles : les M passent de 21,6% à 28,84% et les doctorants de 6,4% à 8,85%). [Rappel des chiffres nationaux Le L regroupe 63,4 % de l’ensemble, le M 31,8% et le D 4,8%].

Au niveau du L, les variations sont de même sens qu’il s’agisse du L1L2 (ou deug) ou du L3 y compris pour 2006/2005. La baisse est amorcée depuis 2000-2001 et n’a pas été contrecarrée par la hausse des étudiants étrangers qui a pris fin en 2005.

Pour ce qui est du M, la baisse est beaucoup plus tardive (et a même connu une hausse significative grâce au M1 pour 2003 et 2004 (+8% et + 6%) En revanche la baisse est très forte en 2006 ( – 13,5% pour le M1, – 11,5% pour l’ensemble du M). Pour le doctorat, il est encore trop tôt pour pouvoir tirer un enseignement de la baisse de 2006 de 2,6%, rien ne permettant d’affirmer avec certitude qu’il s’agit d’une baisse structurelle.

2.4 des tendances amorcées dans certaines UFR dès 2002

Note : le détail au sein des UFR devrait être fait, mais cela demande un travail conséquent impossible dans les délais impartis pour cette note) 3 UFR ont amorcé une baisse globale ininterrompue de leur effectif dès 2002 : PAE (Droit, Aes Sc Po- baisse cumulée de 20% de 2002 à 2005, avec -10,6% pour 2005), l’UFR 5 LLCE-LEA (baisse cumulée de -12,5% avec -8% pour 2005) et l’UFR 6 MITSICpour les années 2002-2004, une hausse étant intervenue en 2005. Il en est de même pour l’IUT de Montreuil.

La recomposition des UFR intervenue cette année va rendre la comparaison entre 2006 et 2007 difficile à mettre en œuvre sauf – et encore – à présenter les données par diplôme.

Pourtant, les évolutions nationales ne corroborent pas de telles tendances. En Droit, la baisse pour la même période (2001-2004) est de 6,7%, mais en revanche il y a une hausse de plus de 5% au cours des deux dernières années. En Lettres, Sciences humaines, Langue, la baisse est de -2,5% mais avec une hausse pour la dernière année de +1%. En Sciences économiques et AES, la baisse est de -7,7%, mais de seulement 1% la dernière année. Le redressement des effectifs observé sur les trois dernières années sur le plan national ne se vérifie pas sur le plan local.

2.5 des tendances accentuées à partir des nouveaux inscrits

Les chiffres pour 2006 ne sont pas encore totalement disponibles, nous l’avons signalé plus haut. L’évolution des inscriptions en première année dans l’enseignement supérieur ( note d’information 35-40) fait apparaître une baisse dans seulement 7 académies sur 26. C’est dans l’académie de Crétiel qu’elle est la plus forte (- 8,5%). Viennent ensuite Aix-Marseille (- 6,6%) et Besançon ( - 4,4%) Mais dans l’académie de Créteil, c’est P8 qui connaît la baisse la plus importante

L’an passé, la baisse des nouveaux inscrits équivalait à environ -1000 soit -10,25%. Pour le total L1 à M1 inclus, elle était l’an passé de -703 (-10%) et serait cette année du même ordre.

A noter toutefois que les nouveaux inscrits en M1(à P8) augmentent de 2004/05 à 2005/06, ce qui se confirmerait de nouveau cette année.

Cette évolution est contradictoire avec celle observée nationalement, et ne suffit pas à inverser la tendance au niveau du total des inscrits en M1 (-13% en 05-06/04-05)

L’introduction du LMD a manifestement des incidences. Les nouveaux inscrits en L3 devraient baisser (puisque rentrant plutôt en début de cycle L1, ce qui se vérifie à P8 : baisse de 30% en L3 et de seulement -6,5% en L1L2) et devraient augmenter en M1 (puisque rentrant dans un nouveau cycle, ce qui se vérifie à P8 avec une hausse des nouveaux inscrits en M1 de 23% et une baisse en M2 de -25%).

2.6 évolution des bacheliers

Dans ces premiers inscrits ; la question des bacheliers est importante. Les chiffres nationaux montrent une hausse du nombre de bacheliers en 2005 dont nous n’avons manifestement pas profité. Sur l’académie de Créteil (77, 93; 94), il y a 1200 bacheliers généraux et technologiques en plus par rapport à 2005 (chiffres de l’académie), 2005 ayant elle-même connu une hausse.

2.7 Profil étudiant Paris 8

Sur la base d’un document du service informatique paru en mai 2005 : 62 %des étudiants de Paris 8 sont des étudiantes. 35% sont de nationalité étrangère, dont 4 en provenance de la CEE (à 23 pays) et 31 hors CEE 43% ont moins de 26 ans et 64 % moins de 31 ans

14 % sont salariés à temps complet et 59% sont réputés non salariés y compris occasionnel, 24%résident en Seine St Denis, 29% à Paris.


3. parcours des inscrits

Ces éléments de constat faits sur l’évolution des effectifs, constat qu’il faudra détailler par diplôme dans le cadre de la préparation des Etats Généraux, il convient aussi d’introduire le devenir de ces inscrits.

3.1 Les non réinscrits un an après

Ce qui frappe est l’importance des non réinscrits un an après (importance qui n’est pas spécifique à Paris 8). Parmi ceux-ci, plus de la moitié sont des « inscrits non scolarisés » si l’on peut dire dans le mesure où ils n’ont obtenu aucune UE voire même ne se sont inscrit à aucune. C’est ce que l’étude faite à Paris 8 par Florence Legendre pour le compte e l’OVE appelle les « étudiants fantômes ». Cette situation est relevée par les études du ministère : « 1⁄4 des étudiants à l’université en première année de l’enseignement supérieur quitte provisoirement ou définitivement le système universitaire » (Repères et statistiques du MEN édition 2006). Cela peut atteindre 36% des étudiants en AES.

Pour ceux qui se réinscrivent, 10%se réorientent vers une autre formation universitaire. Le taux de poursuite dans la même discipline est d’environ les 2/3, mais avec de sensibles disparités entre les disciplines (à peine 50% en AES par exemple, comme en Lettres, sciences humaines et langues ou en art) – chiffres nationaux.

Sur P8, l’étude de F. Legendre déjà citée concerne la période 93-98 et a été publiée en septembre 2002. Une note plus récente de R.Ennaffa est aussi disponible.

Il serait trop rapide de ne pas s’intéresser à qui sont ces « inscrits non scolarisés », d’autant que leur part est en hausse plus que sensible ( 24% en 1993, 31% en 1998 ; 36% en 2001). En effet, l’étude fait apparaître trois types de situation: celui de l’étrangeté : « le travail d’acculturation nécessaire à la compréhension et la maîtrise du monde étudiant n’a pas été entamé » ; celui de l’adaptation échouée, pour lequel le suivi des enseignements n’a pas été à son terme. Enfin celui de l’échec pour ceux qui ont résisté jusqu’à la fin de l’année universitaire sans se réinscrire l’année suivante. Ceux-ci sont en petit nombre.

Ces trois temps sont repérables notamment à travers le nombre d’Ec acquis (on considère qu’un EC est acquis à partir de la note supérieure ou égale à 10 pour les facilités de l’analyse des données. Ce n’est donc pas nécessairement juste « pédagogiquement » . Près des 2/3 des non réinscrits l’année suivante n’ont obtenu (ou validé) aucun EC et la moitié d’entre eux ne se sont même pas inscrits pédagogiquement ((note OVE, novembre 2002).

3.2 L’accès au diplôme

trois questions préalables :
1. doit on tenir compte des non réinscrits un an après sans avoir acquis un seul EC ?
2. doit on prendre e compte la durée dite « normale » d’obtention du diplôme comme référence ?
3. L’absence de diplôme est elle synonyme d’échec ?

L’OVE , dans le souci de comparaisons nationales, a retenu la règle de retenir les entrées confirmées en Deug, donc d’enlever les non réinscrits sans UE.. Mais de réaliser une étude longitudinale et non conjoncturelle afin d’apprécier les parcours.

Les résultats pour la période 95-96/99-00 pour le DEUG donnent un taux moyen de réussite de 61%, avec 31% en deux ans, 23% en trois ans et 7% en plus. Mais il y a des disparités fortes entre UFR puisque la fourchette va de 51% à 70% environ.

5 ans après le DEUG, 60% ne sont pas réinscrits à l’université, 13% le sont en licence, 24 % en maîtrise et 2% en Deug.

Parmi les 60% n’étant plus inscrits à l’université 5 ans après, plus de la moitié sont sans diplômes, (donc environ 30% de la pop initiale), 18% possèdent un Deug, 25% la licence et 4 % ont cumulé deug, licence maîtrise) (source OVE – note 2000).

En ce qui concerne la licence (note OVE novembre 2006), et sur la base de cohortes successives (2000-01, 2001-02, 2002-03, 2003-04) les résultats font apparaître :un taux de réussite de 58,2% en 4 ans, 52,7% en 3 ans, 36,2% en deux ans. Mais il y a de très grandes disparités entre diplômes. L’étude doit en être faite en évitant les stigmatisations puisque les raisons peuvent être de nature très différentes.

Il n’empêche qu’il n’est plus possible, à mon sens, de nous désintéresser de la question. Tant le rapport du CNE que la Cour des comptes, qui s’appuient sur les études nationales de la DEP nous font injonction en la matière.

Les comparaisons entre universités font en effet apparaître un écart systématiquement négatif pour Paris 8. Ainsi, le taux de réussite en licence en un an est de 32,6% à P8 contre 69,2% à P13 et 57,6% à P12. Les universités les plus proches – en terme de résultats – de P8 sont P6/P7 et P10 mais avec un taux d’environ 52%, soit un écart de 20 points.

La prise en compte d’une durée plus longue d’obtention du diplôme ne change rien en la matière, l’écart se maintenant. Il y a certes des différences sensibles entre les disciplines, mais l’écart – d’importance variable donc -reste systématiquement en notre défaveur. La note de la DEP161 de février 2005 est à ce titre excessivement dérangeante. P8 est presque à chaque fois cité pour les disciplines pour indiquer le bas de la fourchette.

Il nous revient donc sans doute de relever tout ce qui relève de contraintes macro-sociales sur lesquelles nous ne pouvons pas grand-chose, mais manifestement elles ne suffisent pas à expliquer la situation particulière de P8.

Une relative constance dans de faibles taux de réussite, et même si une approche critique des modes de calculs est possible, pèse aussi inévitablement sur le degré « d’attractivité » de P8.

Conclusion (à rédiger)

Il n’y a pas lieu encore maintenant à rédiger une conclusion L’objet de cette note est plutôt, au-delà des informations qu’elle contient et qui sont à la disposition de tous, d’alerter sur une certaine urgence à prendre le problème à bras le corps.

Nous ne pouvons esquiver la question en tablant sur des évolutions conjoncturelles. Nous l’avons souligné, il y a une dimension structurelle qu’il nous faut apprécier.

Nous ne pouvons non plus esquiver la question en nous réfugiant derrière les – réelles – contraintes socio-éco-culturelles. Pour des environnements comparables, il y a des écarts avec d’autres universités quenous devons et pouvons modifier si la conscience et la volonté de traiter le problème existent. Les moyens nécessaires, et la négociation indispensable de ceux-ci, ne pourront être obtenus si nous n’établissons pas solidement le diagnostic et ne faisons pas des propositions pour tenter de remédier à de telles situations qui nourrissent un mal vivre évident.

Nous ne pouvons enfin nous en remettre à une logique sélective qui pourrait certes entretenir l’illusion qu’avec moins d’étudiants nous obtiendrions de meilleurs résultats, mais cette approche, au vu de ce qu’est Paris 8 et de nos engagements – que j’espère partagés – ne serait pas viable et source de déséquilibres auquel ni la recherche ni la pédagogie ne résisteraient.

Il semble dans un tel contexte que la démarche des Etats Généraux doit être l’occasion à saisir pour que tous nous nous saisissions de ces questions pour redonner du sens à un avenir pour Paris 8.

François Castaing, le 29 novembre 2006



Date de création : 04/06/2007 @ 14:10
Dernière modification : 11/06/2007 @ 12:23
Catégorie : Accueil & réussite étudiants
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