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Comptes-rendus - Réunion du 26 mai 2006

Réunion de préparation aux Etats-Généraux
de l’université : 26 mai 2006

Afin de préparer les Etats généraux de l’Université qui se tiendront sur Paris 8 en février 2007, un groupe d’enseignants et d’étudiants s’est réuni le 26 mai 2006 afin de commencer à centraliser les proposition et coordonner les initiatives. Ce compte rendu vise à faire part de l’état d’avancement de la réflexion collective, ainsi qu’à favoriser les collaborations entrepersonnes ayant les mêmes centres d’intérêt. Donc n’hésitez pas à contacter chacun en fonction de vos centres d’intérêt. Le groupe est ouvert et toutes les personnes intéressées peuvent se joindre à nous lors de la prochaine réunion signalée à la fin du compte rendu.

La réunion a débuté par un tour de table, lors duquel chacun a présenté le domaine sur lequel il souhaiterait que se développe la réflexion collective.

Daphné Le Sergent (doctorante et chargée de cours en arts plastiques) propose de développer les relations, rencontres entre étudiants et professionnels de façon à favoriser l’accès à l’emploi et donner une idée des métiers possibles aux étudiants.

Pierre Bayard (littérature française) souhaite s’investir sur la question des relations internationales. Il précise que le montage proprement politique des Etats généraux patine quelque peu au niveau des conseils. Chez les enseignants, les autres listes (Avenir, Red) n’ont toujours pas nommé leur représentant au comité d’organisation, Jean Marc Meunier étant le représentant de Paris 8 Autrement.

Alain Buée (géographie) voudrait travailler sur la question de la précarité à l’université, tant du côté étudiant, enseignant que des personnels administratifs et techniques.

Maurice Courtois (littérature française) souhaite travailler sur l’histoire de Vincennes.Que reste-t-il du projet historique vincennois dans un contexte de renouvellement démographique rapide du corps enseignant et qui voit notamment les anciens, les fondateurs, quitter l’établissement ? Dans cette optique, il serait intéressant d’étudier le « fond Vincennes » déposé à la bibliothèque universitaire et les historiens pourraient apporter leur contribution à ce travail.

Antoine Da Lage (géographie) souhaite travailler sur la question des découpages administratifs, institutionnels de l’université en départements, UFR, etc., et ce en lien avec la question de la recherche.Afin de prolonger la réflexion, il a rédigé un premier texte.

La réflexion d’Antoine Da Lage rejoint aussi celle d’Ann Thomson qui, dans un mail, écrit qu'il faut tout mettre à plat, notamment concernant la répartition des moyens dans l'université (HC, postes IATOSS, bureaux, salles etc.). Dans son UFR, il y a énormément de problèmes et à tous ces niveaux. Elle souligne que la création récente de nouvelles UFR s’est faite sans concertation et qu’une fusion entre UFR 4 et UFR 5 serait peut être envisageable en raison de l’existence de masters communs. L’offre de formation reste incohérente.A cela, on peut ajouter la question clef du redéploiement projeté des postes enseignants récemment soulevé par Bernard Bétant, le vice président.

Gilles Bernard (Informatique) souligne l’importance d’un débat de politique de fond en lien notamment avec le vote du budget qui risque d’être voté sans discussion.

Stéphane Bonnery (Sciences de l’éducation) a trois centres d’intérêt : les questions de politique universitaire, celles relatives à l’échec en premier cycle et enfin, en lien avec le mouvement récent contre le CPE, la question des liens entre formation intellectuelle etformation professionnelle à l’université. En effet, il ne faudrait pas que, sous prétexte de faire de l’université un lieu de préparation à la vie professionnelle, celle ci se transforme en un simple lieu de certification académique dénué de toute ambition intellectuelle et critique. La professionnalisation des études ne doit pas devenir le cheval de Troie de la réduction des exigences académiques. C’est un enjeu politique important dont l’université doit se saisir collectivement.

A ce propos, il rappelle que le premier ministre vient de mettre en place une commission chargée d'organiser un « débat national Université-Emploi » présidée par le recteur de l'académie de Limoges, Patrick Hetzel. Dans ce cadre, sont mis en place des débats dans toutes les régions, dont l'Ile-de-France: « Dans chaque académie de la région parisienne, au sein de chaque université, des débats sont organisés sur l'orientation, l'information, l'insertion professionnelle, la professionnalisation des études, l'apprentissage et le développement de l'alternance ; une synthèse académique sera remise à la commission nationale début juin. Ce document présentera des axes de travail afin de faciliter l'insertion professionnelle des étudiants et d'améliorer l'information des lycéens sur les études supérieures. » [1]

Stéphane Bonnery évoque ensuite le mythe pédagogique vincennois selon lequel les formations libre service, où l’étudiant fait librement son choix de cours, seraient plus démocratiques que les autres. A l’inverse, il pense qu’elles sont plus élitistes. Il en veut pour preuve le très faible taux de soutenance en maîtrise dans certaines disciplines (près de 80% en sciences de l’éducation par exemple). A cela, Maurice Courtois répond qu’en tel système peut néanmoins avoir des avantages pour des étudiants en reprises d’études, ou ceux qui ne supportent plus les dispositifs trop scolaires. Ainsi, certains étudiants venant d’universités traditionnelles respirent enfin quand ils arrivent à Paris 8. De même, il pense qu’il faut relativiser la notion d’échec en 1er cycle, nombre d’étudiants s’inscrivant pour des raisons administratives, ne trouvent pas ce qu’ils attendent dans les cours, ou auraient voulu s’inscrire ailleurs (en IUT par exemple). Il serait intéressant de faire une enquête sérieuse sur le sujet.

Jean Yves Rochex (sciences de l’éducation) souhaite travailler sur la question des conditions matérielles. Il ne supporte plus l’état de nos locaux, les dysfonctionnements administratifs divers, les problèmes incessants dans la gestion des budgets, etc. L’université doit mettre sur pied une cellule d’aide au montage de projets européens et faciliter la gestion des comptes. L’opacité est grande et il y a urgence à reprendre la réflexion collective autour des problèmes de fonctionnement. Il se désole des problèmes déjà rencontré par le bâtiment D qui vient à peine d’ouvrir (chute d’éléments de la paroi). La comparaison du vieillissement des locaux de Paris 8 avec ceux de Versailles St Quentin est éloquente.

Martine Créac’h (littérature française) souhaite travailler sur la question du recrutement étudiant en1er cycle. Comment être plus attractif, faire le lien avec les lycées de la région ? Tout cela pose aussi la question d’une pratique pédagogique adaptée à notre public.

Charles Soulié (sociologie) propose de lancer une enquête par questionnaire auprès de l’ensemble des enseignants de Paris 8, qu’ils soient titulaires ou non. L’idée serait de les interroger sur leurs pratiques pédagogiques en lien avec leurs conceptions de l’université. Comment est pensé la question de l’échec en 1er cycle, qu’en est il de l’accueil des étudiants étrangers et des modalités d’adaptation à ce public ? Enfin, qu’en est il de la direction des travaux de recherche, comment les enseignants chercheurs s’adaptent à la diversité du public, quelles sont les pratiques qui existent en la matière, etc. ?Le projet serait de faire remonter les préoccupations, pratiques de chacun, afin notamment de diffuser les idées et revisiter le mythe vincennois. L’idéal serait de pouvoir conduire la même enquête dans une autre université parisienne, afin d’avoir des éléments de comparaison.

Propositions :

Paris 8 devrait lancer des enquêtes de suivi professionnel afin de savoir ce que deviennent ses étudiants. La plupart des universités parisiennes le font et c’est un élément de pilotage essentiel. Ne pourrait-on pas demander un financement pour cela à l’université et solliciter l’Observatoire de la Vie Etudiante de Paris 8 ?

Afin de préparer les Etats Généraux de manière décentralisée, un projet de journée banalisée pourrait être lancé à la rentrée au niveau de chaque département afin de favoriser le développement de la réflexion collective. L’idée serait de faire remonter les attentes, problèmes, questions, etc., et de créer des dynamiques collectives locales. Ceci pourrait être articulé avec la rédaction de cahiers de doléances décentralisés.

Toujours afin de préparer les états-généraux, il pourrait être intéressant de mobiliser le système des projets tutorés.

Il serait intéressant aussi de faire un bilan de l’application du LMD à Paris 8. Qu’est ce que cela a changé localement ? Il y a t il plus de mobilité, pluridisciplinarité ? Observe-t-on une multiplication des parcours non normés ? Etc.

L’idée de faire une enquête par questionnaires auprès des enseignants, mais aussi des étudiants comme des personnels ATOS est lancée. Ce type d’enquête serait à compléter à l’aide d’enquête plus qualitatives conduites par voie d’entretiens par exemple. Le groupe lance un appel en ce sens aux enseignants en charge d’enseignements de méthodes de terrain.

Est lancée aussi l’idée un Journal des Etats généraux. Gilles Bernard et Maurice Courtois se proposent pour animer ce projet. Que les personnes intéressées les contactent en vue de la confection d’un numéro 0. Celui ci comprendra notamment un éditorial et pourraitse fairele relais des cahiers de doléances. On projette de l’envoyer au secrétariat de chaque département pour affichage.Sa périodicité serait mensuelle.

Le vote par le CA de la proposition d’Etats généraux fait qu’on peut demander un ½ poste de chargé de mission consacré à la préparation de ces états généraux.



[1] Cf. Lettre en date du 19 mai 2006 d'Alain Boissinot, recteur de l'Académie de Versailles et d'Olivier Audéoud, président de l'université Paris X Nanterre.


Date de création : 04/06/2007 @ 11:20
Dernière modification : 11/06/2007 @ 09:54
Catégorie : Comptes-rendus
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