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Réunion de la commission " Relations internationales " de préparation des Etats-Généraux 20 décembre 2006 Présents : Pierre Bayard (littérature française), Jean-Jacques Bourdin (informatique), Annie Epelboin (russe), Jean-Louis Fournel (italien), Claire Lévy-Vroelant (sociologie), Martin Mégevand (littérature française), Perla Petrich (espagnol). Sont passés un moment : Marguerite Rollinde, Ingolf Diener. Jean-Louis Fournel ouvre la séance en présentant les grands axes de ce qui a été abordé lors de la discussion entre les quelques personnes présentes à la première réunion à la mi-octobre et nous reprenons par la suite un certain nombre de questions concernant pour l'essentiel la question de la participation insuffisante des collègues aux relations internationales et celle de la nature de la hiérarchie qui doit prévaloir dans la prise de décision. Certains points sont relevés : a) Il serait démagogique et faux de parler en terme générique d'opacité des procédures dans les relations internationales de Paris 8 : il est préférable de parler de points d'opacité qui pour partie sont d'ailleurs suscités par le manque de mobilisation des collègues, ce qui induit une circulation insuffisante de l'information (la présence à l'ICRECI de vingt à trente collègues au mieux dans les trop rares réunions est significative à cet égard puisque ces séances sont censées rassembler les personnes " responsables " des RI de toutes les formations – soit théoriquement une soixantaine de personnes). b) Il est aussi étonnant de remarquer que, près de dix ans après le vote des statuts du service des RI instituant l' ICRECI et le COMERCI, une grande majorité des collègues n'ont pas la moindre idée de ce que recouvrent ces acronymes. c) Au titre des modifications de longue durée en cours, il est important de souligner que les RI relèvent d'un enjeu de plus en plus lourd et sont appelées à être présentes partout (au niveau de la carte des formations comme à celui de la recherche ou de l'administration) : on peut à cet égard se demander si à situation nouvelle, il ne faut pas une organisation partiellement différente : celle qui est la nôtre pour les RI a été largement en avance sur son temps dans les années 80' et 90' mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? d) Sur le COMERCI une discussion a lieu sur le rétablissement de " responsables de zone géographique " pour permettre une gestion au plus près par des enseignants de la politique structurelle des RI ; certains expriment des perplexités soit au nom de la lourdeur du travail que cela suppose si l'on veut le faire vraiment soit au nom du risque de concentration des relations avec telle ou telle zone dans un département ou une formation particulière. Une double question reste pendante en l'absence de responsables de zone : comment affirmer la cohérence d'une politique globale des RI et comment éviter l'inflation des engagements voire des promesses à tel ou tel partenaire sans aucun suivi par la suite (le suivi étant toujours la clé de la réussite et de la pérennité d'un accord)? e) La nécessité de rapports de mission réguliers pour évaluer la réalité des RI est à nouveau soulignée. f) La question de la circulation de l'information et notamment de la sous-utilisation du net dans notre gestion des RI est posée avec force, sachant que le partage fécond de l'information passe aussi par une construction commune de l'information donc par un engagement des enseignants et pas seulement par le travail des membres du SERCI. g) Le problème de la place à donner à ce que l'on peut appeler " une éthique des RI " est considéré comme tout à fait essentiel et spécifique à notre culture ; un texte soulignant ce point devrait figurer dans les brochures de Paris 8 et/ou sur le site ; on peut aussi penser à l'ouverture d'une ligne budgétaire ad hoc. h) La question décisive de la création d'un poste de Vice-Président aux RI est loin d'être facile à trancher et peut s'avérer le type même de la fausse bonne idée ; pourtant il est clair que les états-généraux devront se prononcer sur ce point : plusieurs risques sont évoqués : - la concentration de la décision entre les mains d'une seule personne - le fait que son élection par les trois conseils en fasse un enjeu de " politique intérieure " à l'Université et conduise à une élection due plus à de savants équilibres politiques qu'à des compétences manifestes. Plusieurs voix s'élèvent pour souligner que la solution serait peut-être davantage dans un statut plus solide du COMERCI comme une sorte de " quatrième conseil central ". Pierre Bayard et Jean-Louis Fournel
Date de création : 04/06/2007 @ 11:33
Dernière modification : 04/06/2007 @ 11:37
Catégorie : Relations internationales
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